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Fonds de développement
Patrice Kabré change de métier
Patrice

Patrice Kabré, un jeune apprenti peintre en bogolan que nous connaissions déjà, nous a soumis un projet en 2009.
Son premier métier avait été la réparation des vélos et des mobylettes, principal mode de transport de Ouaga. Il souhaitait donc monter une petite entreprise.
A la suite de notre première discussion où nous lui avions parlé de devis, de stock, d’emprunt, de remboursement, d’amortissement, de taux horaire, il est revenu le lendemain avec les devis et des idées très claires sur ce qu’il pensait faire ! Nous avons eu d‘autres entretiens, fait des calculs prévisionnels pour ajuster son projet. Il a complété nos discussions par d’autres entretiens. Son dossier présentait finalement toutes les garanties de sérieux et de réussite.
Nous avons donc accepté un prêt de 215 000 cfa (328 euros) sur quatre ans, au taux initial de 5%, dégressif si le remboursement est régulier.
Son installation a été effective en novembre 2010. Les remboursements ont commencé en janvier 2011 et ont été réguliers. Il a par ailleurs ouvert un compte en banque afin de commencer un amortissement de son matériel de façon à pouvoir le renouveler de façon autonome.

En 2013, il nous a sollicité pour un second prêt de 310 euros également sur quatre ans afin d’assurer le développement de son entreprise. Il a maintenant, en 2015, deux jeunes apprentis.

Manassé, la mise en place d'un atelier de soudure
Manassé
En 2009, dans le cadre de notre action de développement et de fabrication de cuiseurs économes à bois pour lutter contre la déforestation, nous avons eu le souhait d’ouvrir un atelier de soudure à Ouagadougou. Ceci s’est fait avec l’opportunité de permettre l’installation du jeune homme qui avait construit les prototypes avec nous : Manassé WILLY.
L’atelier de soudure, en partie destiné à la construction de cuiseurs économes, demande un financement de 1 000 Euros. Nous sommes arrivés à un accord et avons signé le contrat CADE (microcrédit) suivant :
Manassé nous rembourse sur cette somme 360 000 cfa (550 Euros) à raison de 10 000 cfa (15 Euros) par mois, ce qui est compatible avec son activité prévisionnelle et ses charges (loyer, électricité, …)
Par ailleurs il a ouvert un compte dans une banque de façon à déposer tous les mois 5 000 cfa en amortissement du matériel financé de façon à pouvoir le remplacer dans quelques années. Manassé à bien compris que cette épargne était indispensable à son avenir.
C’est une façon toute nouvelle pour lui et contraire aux habitudes, mais il en mesure le bien-fondé. Le sérieux dont il a fait preuve depuis trois ans dans nos relations nous donne confiance sur ce point.

Il a créé son entreprise ; MASA ( Manassé Soudure Avenir) et a maintenant un tampon et un facturier. Il a trouvé un local propre et en bon état dans un quartier de Ouaga de lotissements en cours de construction, ce qui lui assure une clientèle pour des portes et des fenêtres, en plus des cuiseurs.
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